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Cette planche d'un Frère inconnu présente l'intérêt d'une belle synthèse des connaissances actuelles

Débuts de la Franc-Maçonnerie Spéculative, entre Mythe et Histoire

 

Parler des origines de la maçonnerie moderne revient à évoquer la glorieuse histoire de nos

fiers ancêtres, bâtisseurs de cathédrale, dont la science rayonnait au point que de grands

intellectuels et quelques nobles ont - progressivement mais massivement - rejoint les loges

opératives pour fonder la Maçonnerie spéculative d’aujourd’hui.

 

Cette belle histoire est celle dite  «de la transition».  Une belle histoire qui permet d’éviter  un travail bibliographique, paléontographique et historique tel que bien malin celui qui  y

distinguerait le bon grain de l’ivraie. Une belle histoire dont les remises en question

provoquent parfois l’irritation. Mais n’est-il pas judicieux pour un meilleur travail

maçonnique de connaître toutes les thèses ? Pour une meilleure initiation n’est-il pas

profitable de distinguer le mythe de l’histoire ? Car si l’on se fie uniquement au mythe, le danger de la contre initiation existe.

La présente planche exposera tout d’abord - très brièvement - la belle histoire avant de

d’explorer plus avant les autres thèses pour dégager la part de l’histoire et la part du mythe.

Ce, bien sûr, de manière succincte voire lapidaire eu égard  à la masse de documents en la matière.

 

1 - La belle histoire :

 

La thèse la plus répandue est celle que véhicule la plupart des ouvrages consacrés à l’histoire

de la Maçonnerie, dans l’hexagone et même outre manche. Cette thèse est celle de la

transition. Elle est essentiellement l’œuvre de l’historien Harry Carr.

 

Cette thèse affirme qu’au moyen age, en Angleterre, existaient des  Loges opératives

organisées comme aujourd’hui, avec des rituels, des usages, des mots de passe et des mots

sacrés. Ces Loges se seraient ouvertes aux personnes étrangères au métier mais intéressées par l’art de la construction, sans doute par ouverture d’esprit et respect de leur intérêt. On parlait à l’égard de ses étrangers au métier de «Gentilshommes maçons», ou de «Maçons spéculatifs», compte tenu de l’intérêt de ces personnes pour les courants alchimistes et néoplatonicien nés Ã  Florence au XV° siècle, et pour la tradition Rose-Croix diffusée à partir  du XVII° siècle.

 

Ainsi divers courants de pensée seraient rentrés dans les Loges en même temps que les non opératifs, d’où la théorie de «l’acceptation». Le nombre de ces «Gentilshommes (1) maçons Â» augmenta de manière géométrique (!!) pour devenir peut à peu majoritaire au point d’évincer les opératifs qui seraient devenus progressivement étrangers à leur propre institution. Ainsi la Maçonnerie, après une période de transition, serait devenue, la Franc-Maçonnerie spéculative d’aujourd’hui. Une hypothèse plaisante lorsqu’on sait que –historiquement - des monarques (2) ont appartenu à la Franc-Maçonnerie, et, comme il est dit dans le Rit Emulation ou Standard d’Ecosse, «ils ont troqué un temps le sceptre pour la truelle.»

 

A coté de cette belle histoire, il existerait une série de faits concordants – et assez flatteurs - qui – combinés à la théorie de la transition - auraient conduit à la fondation    de la Grande Loge d’Angleterre en 1717.

 

Ces autres composantes de la belle histoire sont, d’une part, l’origine compagnonnique de la Franc-Maçonnerie et d’autre part, la Franchise accordée par le Pape aux Maîtres Comacins,  de mystérieux maçons italiens. Cette franchise – qui justifierait le vocable «Franc‑maçon»  - aurait permis à ces maçons de traverser l’Europe en répandant leur savoir architectural, géométrique et ésotérique, et semant ainsi les graines de la Maçonnerie Spéculative.

 

C’est de la rencontre du compagnonnage, de la franchise papale, des Loges opératives et des

courants ésotériques du XVIII° siècle, que serait née la Maçonnerie spéculative d’aujourd’hui.

 

Une histoire aussi simple que flatteuse, mais dont les éléments s’effondrent à l’épreuve du

travail historique, que ce soit l’origine compagnonnique, la patente papale ou les Loges

opératives.

 

2 - Les critiques de la belle histoire :

 

Il faut attendre 1970 pour que la belle histoire connaisse quelques coups de griffe. En effet

plusieurs éléments de cette belle histoire ne résistent pas à l’épreuve des faits comme en

témoignent les Travaux des FF de la Loge de Recherche de la Grande Loge Unie d’Angleterre, Ars Quatuor Coronati, notamment ceux des FF Ward et Hamil.

 

Concernant tout d’abord la franchise papale accordée aux maçons italiens, selon l’historien de la Maçonnerie Roger Dachez, cette fable n’a survécu que grâce aux recopiages successifs sans vérification de source.

 

Concernant ensuite l’hypothèse compagnonnique, il existe une confusion fréquente entre les confréries de maçons opératifs telles qu’elles ont existé en Europe et le  compagnonnage

proprement dit. Le compagnonnage est une organisation purement française sur les usages de

laquelle il n’existe aucun renseignement substantiel avant le XVIII° siècle même si son existence est attestée dès le XV° siècle.

 

Quoi qu’il en soit, si la fondation de la Franc-Maçonnerie spéculative moderne en Angleterre

en 1717 est incontestable, l’Angleterre n’a jamais connu le compagnonnage. Voila qui sépare

définitivement le compagnonnage de la fondation de la Franc-Maçonnerie moderne.

 

Enfin, la remise en cause la plus sérieuse de la belle histoire vient du fait que l’Angleterre n’a jamais connu de Loges de maçons opératifs, il n’en existe aucune trace (3). Et si certaines

confréries de maçons ont existé en Angleterre, – comme la célèbre Acception (4) de Londres

fondée au XVII° siècle - elles sont restées opératives jusqu’à leurs disparitions et aucune

archive de ces organisations ne mentionne l’admission d’une personne totalement étrangère

au métier (5).

 

La Belle histoire s’effrita il  y a une trentaine d’années et il fallut recoller les morceaux. Et les solutions furent parfois pires que le mal.

 

 

3 - Diverses théories et la théorie de l’emprunt :

 

De multiples théories succédèrent à cette remise en cause. Outre l’hypothèse politique (6) et

l’hypothèse religieuse (7), on chercha également une origine de la Franc-Maçonnerie dans les sociétés d’entraide nées au XVII° siècle dans les milieux artisans, ou encore le rôle joué par la dissolution des communautés monastiques après la réforme anglaise en 1534.

 

De cette remise en cause naquit également une théorie négative dite «théorie de l’emprunt».

 

Elle ne vise pas à résoudre la question des origines de la Maçonnerie Spéculative, mais suggère que la maçonnerie moderne, contrairement à ce qu’affirme la théorie de la transition, aurait délibérément repris des textes et des pratiques ayant appartenu à la maçonnerie opérative mais sans filiation directe ni légitimité aucune, voire en les adaptant quelque peu.

 

La Maçonnerie spéculative aurait dès lors sciemment entretenu, depuis sa fondation même, le mythe d’une filiation avec les bâtisseurs de cathédrales.

 

Mais c’est du pays du chardon que vient l’hypothèse la plus probable quant à la fondation de

la maçonnerie telle que nous la connaissons.

 

4 - La Clef écossaise :

 

En 1988 parurent successivement deux ouvrages signés par le professeur David Stevenson,

Professeur d’histoire à l’Université d’Aberdeen et profane (8), ce qu’il faut impérativement

souligner.

 

Ses apports sont les suivants.

 

Il existait en Ecosse un système unique au monde. Il y existait au Moyen Âge des guildes de

métier comme dans le reste de l’Europe. Chacune véhiculait une histoire mythique du métier

remontant à l’antiquité et dispensait un savoir via des rites rudimentaires scellés par un serment de discrétion. En Ecosse, l’existence des Guildes et leur autorité était sanctionnée par l’attribution d’une charte appelée «seal of causes», délivrée par la municipalité. La charte de la Guilde des maçons et charpentiers d’Edimbourg date de 1475. Les maçons de la Guilde

disposaient plus particulièrement d’une autorisation d’utiliser le mortier, par opposition aux

maçons dits «de la pierre sèche» - en anglais «Cowans» (9) - interdit d’entrée à la guilde.

La Guilde des maçons régissait le métier de la construction dans son ensemble. Elle était

dirigée par un Diacre – en anglais «deacon» - que mentionnent les statuts Schaw datés de

1598 et 1599 (10). Ce Diacre était nommé par la municipalité.

 

En arrière plan de la Guilde existait la Loge, dont l’existence était secrète, et dont les attributions l’apparenteraient à un syndicat d’aujourd’hui. Elle encaissait les cotisations,

prenait soin des veuves et des orphelins de ses membres et, par l’intermédiaire du dirigeant de la Guilde, exerçait un contrôle sur le type de construction dans l’enceinte des bourgs.

 

 

Elle Ã©tait dirigée par un Surveillant élu parmi les Maîtres Maçons de la Guilde – en anglais  «Warden». Il y avait parfois plusieurs surveillants dans la Loge, l’un d’eux prenait alors le titre de  «Maître Surveillant» ou «1er Surveillant».

 

Dirigeant de la Guilde, le Diacre était officier de la Loge et il avait aussi pour fonction de

faire le lien entre la Guilde et la Loge. A titre de réminiscence, dans le rite d’York ou dans le Guide des maçons – première version des grades symboliques du REAA (1804) – les diacres (11) jouent un rôle de liaison entre les Vénérable Maître et les Surveillants ou entre les Surveillants.

 

L’Ecosse est le seul pays au monde où l’on trouve des traces de Loges opératives, contrairement à l’Angleterre, et ce dès le milieu du XVI° siècle. Mais, pour autant, la progression dans le métier n’était pas celle de la Maçonnerie moderne.

La progression maçonnique en Ecosse était différente de celle qui régit aujourd’hui le Craft –

la maçonnerie symbolique. Selon les statuts Schaw, l’apprenti reçu dans la Guilde devait être

enregistré dans la loge (12), le grade de compagnon était conféré en Loge, la maîtrise l’était 

dans la Guilde. Cette maîtrise était conférée après que le compagnon ait présenté un  «essay» - un chef d’œuvre – épreuve que ne pouvaient passer les non opératifs et qui ne comprenaient aucun enseignement ésotérique.

 

Si le degré de Maître maçon était parfois conféré à un non opératif - le plus souvent un seigneur - c’était à titre purement honorifique.

 

Le degré de Maître Maçon, tel que nous le connaissons aujourd’hui, avec la légende qu’il véhicule, ne vint que tardivement en Ecosse. Il fut conféré pour la première fois dans la Loge «Cannongate Kilwinning» (13) le 31 mars 1735, soit quelques mois avant la fondation de la Grande Loge d’Ecosse en 1736.  La Loge d’Edimbourg «Mary’s Chapel» (14) conféra      le 3e degré pour la première fois le 1er novembre 1738, et il fallu attendre 1760, soit 24 ans après la fondation de la Grande Loge d’Ecosse et 43 ans après la fondation de la Grande Loge de Londres, pour que la pratique du 3e degré incluant la légende maçonnique se généralise en Ecosse. On voit donc l’ancrage de l’Ecosse dans le métier là où à Londres, seuls des intellectuels siégeaient sur les colonnes. Cette tendance demeure peu ou prou en Ecosse encore de nos jours (15). La maçonnerie en Ecosse est d’ailleurs le théâtre d’un bien étrange travers. Les Loges ont parfois 500 ans (16), elles y pratiquent parfaitement un rituel que chaque Loge adapte – au point qu’il  y a pratiquement un rite par Loge et qu’il n’existe pas de Rite « Standard Â» d’Ecosse – mais les Ecossais ont le défaut d’avoir quelque peu oublié le sens de leur rituel et le pratique de manière automatique, sans savoir pourquoi tel ou tel élément y est inclus (17).

 

L’admission des non opératifs en Ecosse n’a pas encore reçu d’explication solide. A l’époque

la plus ancienne, cela constituait sans doute un geste honorifique envers un protecteur ou un citoyen qui avait procuré beaucoup de travail aux maçons. Ainsi les archives de la loge «Mary’s Chapel n°1» font mention de réception de non opératifs dès la première moitié du

XVII° siècle. On citera  Lord Alexander, Vicomte du Canada, et son frère Anthony, Maître canonnier de Charles 1er, le 3 juillet 1634 ; William Maxwell, docteur en physique,   le 27 juillet 1647 ; ou encore William Murray, futur «deputy justice of Scotland», en compagnie de Walter Pringle, avocat, tout deux  reçus le 24 juin 1670.

 

De même, on ne sait à ce jour, ce qui distinguait l’admission de opératifs de celles des non

opératifs. Il est probable qu’il recevaient le «mason’s word» - le mot du maçon – sorte de légende basée sur les deux colonnes du temples de Salomon, qui servait de moyen de reconnaissance. La communication de ce mot constituait l’essentiel de la cérémonie dans le Craft.

 

Mais tout ceci ne donne guère de solution précise quant à la fondation de la Maçonnerie

spéculative moderne. Au mieux  la piste Ecossaise porte bien son nom, elle donne une piste.

Mais à partir de ces diverses théories et faits historiques, il est possible de dégager une histoire globale, qui réconcilierait l’histoire et le mythe, l’histoire et la belle histoire. Cette synthèse constitue aujourd’hui l’hypothèse la plus probable relative à la fondation de la maçonnerie spéculative.

 

Conclusions et réconciliations :

 

Le système des Loges opératives existait en Ecosse, et elles connurent une longue prospérité,

car l’usage de la pierre perdura en Ecosse par opposition en Angleterre qui adopta très tôt la brique d’argile rouge. Mais à partir de la fin du XVI° siècle, les grandes constructions

ralentirent avant de stagner, au détriment des Guildes de Maçons. Ce déclin modifia le paysage maçonnique de l’époque. Si la Loge était secrète alors que la Guilde avait pignon sur rue, la Loge repris le devant et la Guilde disparue peu à peu.

 

Parallèlement, un mouvement de fond allait amplifier ce changement de la maçonnerie.

Au XVII° siècle, de nombreuses sociétés secrètes  naquirent en Europe, influencée par la philosophie Rose-Croix, la pensée hermétique, l’Alchimie, la Kabbale, etc. Un des traits

communs à ces divers mouvements était la croyance en la sagesse perdue des civilisations

anciennes, sagesse qui, si elle était retrouvée, amènerait à une nouvelle compréhension du

divin, de l’univers et de l’homme. Cette supériorité des civilisations anciennes est poussée à

son paroxysme par l’hermétisme. A la lumière des idées hermétiques, les mythes médiévaux

des maçons prirent une nouvelle dimension.

 

Ces courants de pensée accordaient surtout une grande importance à l’architecture, l’architecte étant sensé être l’homme omniscient, versé dans toutes les sciences. Ces courants assimilèrent rapidement cet art de l’architecture – donc de la géométrie et  des mathématiques - à la maçonnerie. Cette assimilation eue pour effet de donner une nouvelle respectabilité aux maçons et d’augmenter leur aura vis à vis des profanes. Les courants ésotériques de l’époque menaient donc une espèce de conspiration pour accorder un rôle exceptionnel aux maçons, et, assurément, au cours du XVII° siècle de nombreux x documents apparaissent pour attester de l’assimilation de la maçonnerie à la reine des sciences qu’était l’architecture, à la philosophie, etc.

 

Ainsi, la situation peut se résumer ainsi. Les Loges de maçons opératifs se limitaient à la connaissance du métier et dispensaient des cérémonies rudimentaires. Mais les loges ne véhiculaient aucun savoir ésotérique. Les mouvements ésotériques, à l’inverse, véhiculaient

une grande connaissance, mais ne possédaient aucune structure apte à dispenser leur savoir. Ils trouvèrent donc dans les Loges une structure qui leur convenait parfaitement.

C’est ainsi que, dès 1630, les étrangers au métier font leur apparition dans les Loges opératives en Ecosse.

 

Voilà comment se réconcilient l’Histoire et la belle histoire.

Une telle réconciliation met néanmoins à mal la théorie de l’acceptation. A la lumière de

l’histoire il appert que ce ne sont pas tant les maçons qui ont accepté dans leurs loges des

représentants de mouvements ésotériques, que les mouvements ésotériques qui ont peu à peu

investit la maçonnerie, la maçonnerie n’ayant guère le choix faute de disparaître. Ainsi l’acceptation serait en réalité, au mieux, une acceptation inversée – celle de la structure des maçons par les mouvements ésotériques – au pire une résignation de la part des maçons à

admettre dans les Loges des étrangers au métier à peine de disparition.

 

A titre de conclusion, on peut avancer que la fondation de la Maçonnerie spéculative moderne n’est pas un processus volontaire, ni consenti, mais plutôt le résultat d’une suite de

coïncidences, de résignations, voire d’erreurs. Comme le dit Jean Dutourd : «l’histoire n’est

pas si belle fille que l’on dit, elle a fait beaucoup d’erreurs.» Mais cette suite d’erreurs et de

résignations permet aujourd’hui à des gens très différents de goûter aux joies de la fraternité et de la progression spirituelle. De plus, la belle histoire, pour erronée qu’elle soit, est devenue un mythe fondateur, rassembleur de millions de Frères. Il est intéressant de se pencher sur le pouvoir de l’erreur en maçonnerie. Mais ceci est un autre sujet…

 

 

BIBLIOGRAPHIE :

 

Ouvrages :

 

- Alexander LAWRIE,  «Histoire de la Franc-Maçonnerie et de la Grande Loge d’Ecosse», Ed Ivoire Clair, Bagnolet, 2001, traduit par Claude-Antoine THORY.

- Jean SOLIS,  «Guide pratique de la Franc-maçonnerie – Rites, systèmes, organisations», Ed Dervy, 2e ed, Paris, 2004.

- David STEVENSON, «Les premiers Francs-Maçons», Ed Ivoire Clair, 2000.

 

Périodiques :

 

Roger DACHEZ, «Les origines de la Maçonnerie spéculative», Renaissance traditionnelle, n°77, p 1 –45. ; «Une su ite écossaise», Renaissance traditionnelle, n°83, 161-202.

 

Articles :

 

- Georges DRAFEN, «Annuaire de la Grande Loge d’Ecosse – la Franc-Maçonnerie en

Ecosse en 1717», traduit par Hubert GREVEN, 16 août 2002.

- Pierre NOEL,  «Diacres ? vous avez dit diacres ?» & «A propos des anciens écossais»,

tenue de la Loge de recherche de la GL de Belgique «ars maçonnica», 11 décembre 2004.

 

Notes :

 

(1) Le terme «gentilshommes» est un peu abusif, les non opératifs étaient des étrangers au

métier en général, et non pas seulement des nobles.

(2) Louis XV et Louis XVI pour la France.

(3) Il exista certes quelques Loges opératives à Chester, ou à Warrington, mais dont

l’existence fut éphémère et ne constitua qu’un accident de l’Histoire.

(4) L’Acception de Londres a été fondée en parallèle de la Compagnie des Maçons de

Londres. C’était une sorte de club recevant – sans cérémonie et par cooptation – des notables

susceptibles de favoriser le métier. Mais le ressort de l’Acception ne dépassa pas les murs de

la city et, si la Compagnie des Maçons de Londres existe toujours, l’Acception a disparu de

nos jours.  L’Acception n’a laissé que deux minces traces documentaire, en 1610 et en 1686.

(5) Voir précédente note de bas de page.

(6) Les conséquence de la guerre de 1640 à 1660.

(7) Le rôle joué par la dissolution des communautés monastiques après la réforme anglaise en

1534.

(8) Il l’est toujours.

(9) Ce sont les Cowans – les intrus – auxquels fait référence le rite d’York en anglais.

(10) William Schaw était Grand Maître d’œuvre du roi Jacques VI d’Ecosse et se qualifia de

Surveillant Général des maçons d’Ecosse.  Il publia en 1598 et 1599 deux codes qui visaient à organiser le métier dans un systèmes de  «Loges» au sens moderne du terme.

(11) Le diacre disparaît du REAA vers 1905.

(12) D’où le terme  «entered apprentice» - apprenti enregistré – du rite d’York.

(13) N°2 sur les registres de la Grande Loge d’Ecosse.

(14) N°1 sur les registres de la Grande Loge d’Ecosse, le n°0 a été accordé à «Kilwinning

» –ou «Mother Kilwinning» - après une  grande controverse et trois sécessions.

(15) Cette tendance se traduit par un rejet de «l’Ecossisme» en Ecosse au profit des degrés.

(16) Comme Kilwinning n°0, Mary’s Chapel n°1, St James opérative, N°97.

(17) Bien des FF vont en «pèlerinage» dans les Loges susnommées, ressortent émerveillés,

à juste titre. Mais ignore ce travers des écossais qui ont un peu perdu leurs racines.

 

 

 

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