La grande liberté des loges de rite écossais leur permet d’avoir des usages variant souvent d’un atelier à l’autre. Certains d’entre eux sont pourtant caractéristiques.

 

Le  mobilier d’une loge est en principe réduit à sa plus simple expression, bien que les temples où se tiennent les tenues n’offrent pas toujours la possibilité de respecter cette coutume. De même, les luminaires, soleil et lune devraient figurer respectivement au septentrion et au midi, comme sur le tableau de loge.

 

Tous les frères travaillant sur le même niveau, le Vénérable ne siège pas sur une estrade, et ne dispose, comme les surveillants, que d’un petit meuble pour poser un maillet et un heurtoir. Les surveillants y posent également une colonnette. En effet, compte tenu de l’art de mémoire en vigueur, les plateaux devraient être absents, seul le secrétaire utilisant un bureau.

 

Le tablier se porte sous la veste. Seuls les officiers dans l’exercice de leurs fonctions mettent des gants ; lors des visites dans d’autres ateliers, le Vénérable est seul autorisé à en porter.

 

Les déplacements en loge se font librement, ni à l’équerre, ni à l’ordre, ni au signe de fidélité. Lorsque le Vénérable ou un Surveillant quitte sa chaire, il est remplacé par le Frère le plus proche, sans distinction de rang ou de titre.

 

Lorsque plusieurs candidats sont présents, on ne répète jamais les dialogues rituels. On alterne les rôles des candidats, en ayant pris soin de les avertir de cette procédure. Toutefois, ils répètent ensemble le texte d’Obligation. L’usage des plus anciennes loges voudrait, toutefois, qu’une cérémonie ne soit consacrée qu’à un seul candidat.