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Particularités du Rite

 

C'est un rituel travaillé par cœur.

 

La "planche" d'un frère est donc d'apprendre et ensuite de pouvoir restituer sa partie de rituel. Les déambulations étant libres, chaque frère qui retransmet sa partie de rituel a donc tout l'espace à sa disposition.

 

La cérémonie apparaît comme une sorte de "théâtre initiatique" qui s'appuie sur l'émotion pour découvrir au delà de la forme, le fond qu'il est difficile de traduire par des mots.

 

D'où l'importance de la place de la musique qui permet de ponctuer chaque partie de la cérémonie. Chaque tenue a un caractère unique car les rôles et les postes changent chaque année.

 

Lors de la tenue, les questions administratives ne donnent lieu qu'à de très courts échanges.

La tenue est donc centrée sur la cérémonie.

 

 

Le rituel maçonnique standard a été traduit de l’anglais, pour la pemièrefois, en 1986, par des Frères de la R.L. Gislebertus N° 478 ( Grande Loge Nationale Française), et notamment l’abbé Jean-Claude Desbrosse, à partir des manuels suivants : The Standard Ritual of Scottish Freemasonry (Edinburgh, 1969), The Scottish Workings of Craft masonry (Londres, 1967) et Scottish Craft Ritual (Edinburgh, 1954).

 

Ces trois textes peuvent être considérés comme des variantes d’un seul rituel, sous sa forme basique, celui pratiqué dans les loges d’Ecosse. Le terme standard n’a de sens que comme adjectif, car il ne désigne pas un rituel plutôt qu’un autre : les Ecossais ont le sentiment de pratiquer un seul et même rituel, décliné en autant de variantes qu’il existe de loges. Malgré des tentatives au XIXème siècle, de niveler les coutumes des loges, bien des différences subsistent dans la pratique.

 

Lorsque le Grand Prieuré des Gaules quitte la G.L.NF. en 2000, il installe des loges symboliques pratiquant ce rite écossais, en le dénommant alors Rit(e) Ecossais d’Ecosse. Cela indiquait non seulement l’origine géographique du rite, mais aussi l’existence de hauts grades (http://www.gpdg.org/rite-ecossais-decosse/).

 

Le rituel utilisé ne diffère que par d’infimes détails de la Loge Mère du rite, Kilwinning n° 0 (number Nothing) dont l’existence est antérieure à 1598.

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